CÉRAMIQUE
CÉRAMIQUE, n.f. Appellation désignant en général des objets en terre cuite. Mais matériau céramique (ou céramique tout court) désigne aussi un matériau manufacturé, ni métallique ni organique, caractérisé généralement par une résistance formidable aux chocs thermiques, mécaniques ou encore à la corrosion. Ce résultat très intéressant est dû à leur mode de fabrication, une « cuisine chimique » subtile qui fait intervenir de très nombreux éléments (carbures, nitrures, silice, etc.) permettant, ensemble, d’obtenir et de renforcer des caractéristiques de résistance et d’adaptabilité. Ce qui explique l’utilisation très répandue des céramiques .dans de nombreuses applications industrielles comme l’aérospatiale, le nucléaire, l’électronique, etc. Voiture, train, avion, bateau et beaucoup d’autres productions industrielles font déjà appel à ces matériaux «sur mesure » réalisés pour tenir compte des besoins spécifiques à chaque application. Demain, davantage encore qu’aujourd’hui, grâce aux progrès sur les caractéristiques de leurs différents éléments composants et/ou de leurs associations, ces applications s’étendront à bien d’autres champs comme la santé (chirurgie faciale ou dentaire; prothèses, etc.), l’architecture, le design...
Céramique (Kerameikos). Quartier des potiers à Athènes, au nord-ouest de l'Acropole. Lors de la construction des fortifications, à l’époque de Thémistocle, il fut divisé en Céramique intérieur et Céramique extérieur. La partie située en dehors de la ville servait de cimetière; l’Agora se trouvait dans le Céramique intérieur.
Céramique (le), dème de l’Attique formant un faubourg d’Athènes. Une partie en était située à l’intérieur des murs et offrait une grande place de réunion, tandis que la partie extérieure, parcourue par la voie sacrée, près de la porte du Dipylon, était une nécropole. Son nom lui vient de ce que, à l’origine, ce fut le quartier des potiers et des tuiliers, bien qu’une tradition (Pline l’Ancien) veuille qu’il n’y ait eu qu’un seul atelier, celui de Chalcosthène, qui y faisait des ouvrages en terre crue, ce qui lui aurait valu son nom. (Le terme grec kératnos signifie terre à potier, et ce qui s’y rapporte : vase, tuile, toit, cette dernière acception se fondant sur le fait que les toitures étaient faites de tuiles en terre cuite).