Censure

Censure Fonction de l’appareil psychique empêchant le passage des désirs inconscients à la conscience. Freud évoque la censure politique pour ce faire. En effet, c’est bien comme un texte censuré, c’est-à-dire déformé et manquant d’un certain nombre de mots ou de phrases, que se manifestent à la conscience les désirs inconscients.

CENSURE

♦ Au sens classique et social, la censure désigne la surveillance exercée par un pouvoir sur la liberté d’expression (en particulier artistique) au nom de la sécurité publique ou de la morale. Outre l’aspect dérisoire que prennent avec le temps les procès ou interdictions (cf. par exemple le procès de Madame Bovary), on notera qu’une censure ne semble jamais dotée d’une efficacité totale, ne serait-ce qu’en raison de la diversité des régimes politiques dans le monde contemporain. ♦ En psychanalyse, on nomme censure l’instance inconsciente qui interdit l’accès à la conscience des désirs soumis au refoulement. Ces désirs pourront reparaître dans les lapsus, actes manqués, symboles oniriques, etc., après avoir emprunté des formes de substitution les rendant en apparence « inoffensifs » pour la conscience morale.

censure, contrôle critique des actes d’une personne. S. Freud a donné ce nom à l’instance psychique découverte par la psychanalyse, qui trie, parmi les sentiments intimes, ceux que la conscience peut admettre, et rejette les autres parce qu'ils sont dangereux ou non conformes aux exigences sociales. Ceux-ci, refoulés dans l'inconscient mais ne perdant rien de leur dynamisme, réapparaissent, sous une forme déguisée, dans les rêves, les actes manqués ou les symptômes névrotiques.