Catégorie : Français / Littérature
-
"Le sport qu'on a souvent présenté comme une école de la civilisation est devenu presque universellement le spectacle de la bêtise et de la barbarie." (Sport, Barbarie et Civilisation)
"Le sport qu'on a souvent présenté comme une école de la civilisation est devenu presque universellement lespectacle de la bêtise et de la barbarie." (Sport, Barbarie et Civilisation) Le sport, quelle réalité se cache derrière ce mot? Dans la société actuelle, il est souvent synonyme de personnesdéchaînées, de stades bondés, de dopage, de non-respect et de paris. Léon Bloy décrit le sport comme un excellentmoyen de produire une génération d'idiots nuisibles à autrui. Mais est-ce vrai...
-
Dans l'avis « Au lecteur » de l'une de ses pièces, Molière écrit :« On sait bien que les comédies ne sont faites que pour être jouées ; et je ne conseille de lire celle-ci qu'aux personnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le jeu du théâtre. »Vous discuterez cette remarque en vous demandant dans quelle mesure la lecture d'une pièce de théâtre permet d'imaginer la représentation, et si, par ailleurs, l'absence de mise en scène ne limite pas la signification et la rich
Les origines du théâtre nous ramènent jusqu'aux pièces tragiques ou politiques de l'Antiquité grecque, qui sejouaient devant des milliers de spectateurs. L'Occident médiéval a, lui, connu les « mystères» religieux (vies desaints) joués sur le parvis des églises, puis les représentations profanes auxquelles se mêlaient les baladins, et les mimes. Ainsi, Molière semble donner au théâtre sa véritable nature en affirmant, dans l'avis «Au lecteur» de L'Amour médecin, que «les comédie...
-
« J'ai toujours dit à mes étudiants [...] de ne pas lire de critiques, de lire directement les auteurs ; peut-être ne comprendront-ils que peu de chose, mais ils auront du moins le plaisir d'entendre la voix de quelqu'un » (Jorge Luis Borges, Conférences, 1979, éditions Folio-Essais, 1986, p. 155).En vous appuyant sur vos lectures personnelles et sur les oeuvres étudiées en classe, vous direz comment vous comprenez ce conseil de Borges, et vous le discuterez au besoin.
« J'ai toujours dit à mes étudiants [...] de ne pas lire de critiques, de lire directement les auteurs ; peut-être necomprendront-ils que peu de chose, mais ils auront du moins le plaisir d'entendre la voix de quelqu'un » (Jorge LuisBorges, Conférences, 1979, éditions Folio-Essais, 1986, p. 155).En vous appuyant sur vos lectures personnelles et sur les oeuvres étudiées en classe, vous direz comment vouscomprenez ce conseil de Borges, et vous le discuterez au besoin. • J. L. Borges (1899-1986)...
-
« Les hommes ont toujours aimé lire des histoires, dont ils savaient qu'elles étaient feintes, parce qu'ils en attendaient une vérité plus intime, plus vaste, plus proche de leur coeur que la vérité dite historique », affirme le philosophe Jean Guitton.En vous référant précisément à vos lectures, vous vous demanderez de quelle vérité l'oeuvre littéraire, malgré son caractère fictif, peut être l'expression.
« Les hommes ont toujours aimé lire des histoires, dont ils savaient qu'elles étaient feintes, parce qu'ilsen attendaient une vérité plus intime, plus vaste, plus proche de leur coeur que la vérité dite historique »,affirme le philosophe Jean Guitton.En vous référant précisément à vos lectures, vous vous demanderez de quelle vérité l'oeuvre littéraire,malgré son caractère fictif, peut être l'expression. • Jean Guitton (né en 1901), philosophe français catholique, a publié des études sur de gra...
-
Dans une comédie de 1918 créée par Sacha Guitry, le mime Debureau encourage en ces termes un jeune comédien :«A ceux qui font sourire, on ne dit pas merci ; ça ne fait rien, laisse la gloire à ceux qui font pleurer. Je sais bien qu'on dit d'eux qu'ils sont les grands artistes mais tant pis, ne sois pas honoré : on n'honore jamais que les gens qui sont tristes. (...) Fais rire le public, dissipe son ennui et, s'il te méprise et t'oublie sitôt qu'il a passé la porte, laisse-1e, ça ne fai
Dans une comédie de 1918 créée par Sacha Guitry, le mime Debureau encourage en ces termes un jeune comédien :«A ceux qui font sourire, on ne dit pas merci ; ça ne fait rien, laisse la gloire à ceux qui font pleurer. Je sais bienqu'on dit d'eux qu'ils sont les grands artistes mais tant pis, ne sois pas honoré : on n'honore jamais que les gens quisont tristes. (...) Fais rire le public, dissipe son ennui et, s'il te méprise et t'oublie sitôt qu'il a passé la porte, laisse-1e, ça ne fait rien... On...
-
« Apprendre, pour l'être humain, c'est participer, découvrir, inventer », a dit l'écrivain argentin Ernesto Sabato.Estimez-vous que l'enseignement que vous recevez fait suffisamment appel à votre participation active et à votre créativité ? Que signifie pour vous apprendre ? Vous illustrerez vos arguments d'exemples précis.
« Apprendre, pour l'être humain, c'est participer, découvrir, inventer », a dit l'écrivain argentin Ernesto Sabato. Estimez-vous que l'enseignement que vous recevez fait suffisamment appel à votre participation active et à votrecréativité ? Que signifie pour vous apprendre ? Vous illustrerez vos arguments d'exemples précis. DIFFICULTÉS - CONSEILS - PROPOSITIONS _ Ernesto Sabato est un romancier argentin contemporain né en 1911. Il a mené de front des étudesscientifiques et philosophiques....
-
André Malraux, PRÉFACE AUX LIAISONS DANGEREUSES, roman de Pierre Choderlos de Laclos
André Malraux, PRÉFACE AUX LIAISONS DANGEREUSES, roman de Pierre Choderlos de Laclos Dans cette préface désormais célèbre, André Malraux définit, en général, le personnage significatif comme un hérosqui se donne un but, met en oeuvre la volonté de le réaliser et systématise cette pratique. Ici, il applique cettedéfinition à la marquise de Merteuil et au vicomte de Valmont, les deux protagonistes essentiels des Liaisonsdangereuses, roman épistolaire écrit par Laclos, officierd' artilleri...
-
La dent d'or
La dent d'or Fontenelle : Bernard Le Bovier de Fontenelle (1657-1757) Il est assimilé aux écrivains du XVIIIe siècle. Il appartient à la famille de Corneille, né à Rouen, il montre des idéesnouvelles. Querelle entre les anciens et les modernes, en 1686 il publie un « entretien sur la pluralité des mondes »,ouvrage de vulgarisation astronomique. 1687 Il publie l'histoire des Oracles, une dénonciation de l'imposture religieuse de la religion antique et de la religionChrétienne. Il prône l'esprit...
-
-
Victor HUGO : Saison des semailles. Le soir
CONDITIONS DE PUBLICATION MOUVEMENT DU TEXTE Ce poème est extrait du recueil Chanson des Rues et des Bois paru à Paris en octobre 1865, mais reprenant de nombreux textes composés vers 1859. En préface de ce recueil, Victor Hugo évoque ce moment de la vie où l'on est mis « en présence de deux âges dans le mémé homme, de l'âge qui commence et de l'âge qui achève » L'ouvrage, reflet de cet état d'esprit, mêlera donc les texte joyeux ou nostalgiques évoquant des souvenirs d'adolescence. avec d...
-
Le Vin des chiffonniers de BAUDELAIRE
Le Vin des chiffonniers de BAUDELAIRE Le gout de Baudelaire pour les chansons est la forme que prend en poésie son amour des humbles. On doit à cetteveine le cycle des Fleurs du Mal inspiré par «Le Vin » qui culmine dans « Le Vin des chiffonniers» : « Souvent, à la clarté rouge d'un réverbèreDont le vent bat la flamme et tourmente le verre,Au coeur d'un vieux faubourg, labyrinthe fangeuxOù l'humanité grouille en ferments orageux,On voit un chiffonnier qui vient, hochant la tête,Butant, et se c...
-
"Plainte" de Charles Cros.
"Plainte" de Charles Cros. Vrai sauvage égaré dans la ville de pierre,À la clarté du gaz je végète et je meurs.Mais vous vous y plaisez, et vos regards charmeursM'attirent à la mort, parisienne fière.Je rêve de passer ma vie en quelque coinSous les bois verts ou sur les monts aromatiques,En Orient, ou bien près du pôle, très loin,Loin des journaux, de la cohue et des boutiques.Mais vous aimez la foule et les éclats de voix,Le bal de l'Opéra, le gaz et la réclame.Moi, j'oublie, à vous voir, les r...
-
Victor Hugo - Les Contemplations : « On vit, on parle, on a le ciel et les nuages »
Victor Hugo - Les Contemplations : « On vit, on parle, on a le ciel et les nuages » On vit, on parle, on a le ciel et les nuagesSur la tête ; on se plaît aux livres des vieux sages ;On lit Virgile et Dante ; on va joyeusementEn voiture publique à quelque endroit charmant,En riant aux éclats de l'auberge et du gîte ;Le regard d'une femme en passant vous agite ;On aime, on est aimé, bonheur qui manque aux rois !On écoute le chant des oiseaux dans les boisLe matin, on s'éveille, et toute une famill...
-
Pour BOURDIEU, "l'information fournie par la télévision" se résume "à peu près rien". Qu'en pensez-vous ?
Introduction Chaque soir, à l'heure de la «grand-messe », selon certains, le journal télévisé attire un maximum detéléspectateurs. Qu'y viennent-ils chercher ? Des preuves de ce qu'ils ont pu lire dans les journaux, le jour même ?Un complément d'information ? Et si, tout simplement, ils branchaient leur récepteur à seule fin de se distraire à lalumière des nouvelles du monde ? De toute façon, pour Pierre Bourdieu, « l'information fournie par la télévision » seréduit à «à peu près rien ».U...
-
Figaro aime à rappeler que peu de maîtres possèdent les qualités qu'ilsexigent de leurs valets. Pensez-vous que cette affirmation correspondeà la situation dans la comédie du 18e siècle que vous avez étudiée ?
IntroductionLa comédie classique accorde un rôle important aux valets. Personne, au XVIIe siècle, n'a oublié le Scapin deMolière, et les serviteurs qui traversent les pièces comiques sont des domestiques très dévoués et actifs. Figaro irajusqu'à dire que peu de maîtres seraient capables d'être valets parce qu'ils sont souvent loin de posséder lesqualités ils exigent de ceux qui les servent. Qu'attend-on en fait d'un valet ? Peut-on retrouver les caractéristiquesque l'on entend...
-
Apollinaire : Alcools : Les Femmes
Dans la maison du vigneron les femmes cousentLenchen remplis le poêle et mets l'eau du caféDessus - Le chat s'étire après s'être chauffé -Gertrude et son voisin Martin enfin s'épousent Le rossignol aveugle essaya de chanterMais l'effraie ululant il trembla dans sa cageCe cyprès là-bas a l'air du pape en voyageSous la neige - Le facteur vient de s'arrêter Pour causer avec le nouveau maître d'école- Cet hiver est très froid le vin sera très bon- Le sacristain sourd et boiteux est moribond- La fill...
-
Le bal à la Vaubyessard (Flaubert - Madame Bovary) - Commentaire de texte
Le bal à la Vaubyessard (Flaubert - Madame Bovary) - Commentaire de texte PRÉSENTATION ET SITUATION DU TEXTE Ce texte est extrait du chapitre VIII de la première partie de Madame Bovary.Il appartient à l'épisode du bal à la Vaubyessard, que Flaubert intercale entre les premières déconvenues conjugales d'Emma et les débuts conjoints de sesdépenses et de ses malaises qui terminent la première partie du roman. Le bal à la Vaubyessard On versa du vin de Champagne à la glace. Emma frissonna de toute...
-
-
Parthénon, sur l'Acropole d'Athènes - Chateaubriand
Parthénon, sur l'Acropole d'Athènes - Chateaubriand « Il faut maintenant se figurer tout cet espace tantôt nu etcouvert d'une bruyère jaune, tantôt coupé par des bouquetsd'oliviers, par des carrés d'orge, par des sillons de vignes ; ilfaut se représenter des fûts de colonne et des bouts de ruinesanciennes et modernes sortant du milieu de ces cultures ; desmurs blanchis et des clôtures de jardins traversant leschamps (?);Il faut supposer toutes ces montagnes dont les noms sont sibeaux, toutes ces...
-
Selon le metteur en scène Jean-Pierre Vincent, « le valet est d'abord un vengeur. Il nous venge de tout ce que nous n'osons ou ne pouvons pas faire, comme battre son maître, mentir effrontément pour s'en tirer, être désintéressé, faire des actes gratuits, n'être que du jeu... »En vous appuyant sur des exemples précis, vous vous demanderez si la comédie du XVIIIe siècle que vous avez étudiée cette année vérifie cette affirmation.
Selon le metteur en scène Jean-Pierre Vincent, « le valet est d'abord un vengeur. Il nous venge de tout ce quenous n'osons ou ne pouvons pas faire, comme battre son maître, mentir effrontément pour s'en tirer, êtredésintéressé, faire des actes gratuits, n'être que du jeu... » En vous appuyant sur des exemples précis, vous vous demanderez si la comédie du XVIIIe siècle que vous avezétudiée cette année vérifie cette affirmation. Le corrigé proposé s'appuiera essentiellement sur Le Mariage...
-
Dans la seconde préface de Thérèse Raquin, Émile Zola déclare : « Dans Thérèse Raquin, j'ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J'ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair. »Vous estimerez la validité de ces intentions en les vérifiant dans l'oeuvre de Zola que vous avez étudiée.
Introduction En 1867, Émile Zola n'a que vingt-sept ans. Il est un jeune écrivain dont l'oeuvre entière reste à venir. L'écolenaturaliste dont il revendique la paternité en est encore à ses balbutiements. Le Second Empire, qui va devenir lacible des Rougon-Macquart, est encore tellement puissant qu'aucune véritable attaque ne se décèle dans ce romanoù l'on voit se dessiner néanmoins les grandes lignes du naturalisme. Précisément, c'est à les définir déjà que nousconvie le sujet qui nous est p...
-
Philippe Delerm - L'odeur des pommes
Dans cet extrait de La Première Gorgée de bière de Philippe Delerm, l'importance accordée aux sensations estindiquée d'emblée par le titre : « L'odeur des pommes ». C'est, en effet, le parfum de ces fruits qui déter-mine toutela description des sensations éprouvées par le narrateur lorsqu'il pénètre dans la cave. L'odorat est le sens le plussollicité ici : son champ lexical est abondant (« odeur » apparaît dans le titre, ligne 4, 11 à deux reprises, 19, 20 et22, d'autres termes sont emplo...