Catégorie : Français / Littérature
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Victor Hugo, Notre-Dame de Paris: Vous ferez de ce texte un commentaire composé, que vous organiserez à votre gré. Vous pourrez montrer, par exemple, comment, dans un portrait fondé sur l'esthétique de la laideur, le narrateur fait de Quasimodo un monstre sublime.
(Le 6 janvier 1482, le peuple de Paris assiste à un concours de grimaces qui permettra d'élire le pape des fous ;chaque concurrent exhibe son visage grimaçant au travers d'une rosace à la vitre brisée. Un dernier candidat seprésente dont on apprendra par la suite qu'il est Quasimodo.) C'était une merveilleuse grimace, en effet, que celle qui rayonnait en 5 ce moment au trou de la rosace. Aprèstoutes ces figures pentagones, hexagones et hétéroclites qui s'étaient succédé à cette lucarne sans ré...
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« Croyez-moi, ceux qui lisent sont plus intelligents, plus habiles, plus riches que ceux qui ne lisent pas. Et surtout, ils sont plus heureux. Ils ont toujours à portée de main un remède souverain pour combattre la tristesse, les soucis, le vide. »Michel TOURNIER.À l'aide d'exemples précis, commentez ce point de vue sur la lecture et dites dans quelle mesure vous le partagez.
Dans nos sociétés de plus en plus vouées à la tyrannie de l'audiovisuel, avec toutes les images réelles ou virtuellesqui nous environnent de plus en plus (certains diront « qui nous submergent pour nous noyer ! »), dans nos maisons,dans les journaux, sur les murs des villes, la lecture (entendons celle de « livres » en bonne et due forme) reste,pour quelques esprits, ce que d'aucuns jugent rétrograde, le dernier critère de la civilisation : d'un côté une élite quis'évertue à maintenir les tradit...
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Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer (2e partie, livre IV, chapitre 2).
La pieuvre n'a pas de masse musculaire, pas de cri menaçant, pas de cuirasse, pas de corne, pas de dard, pas depince, pas de queue prenante, ou contondante, pas d'ailerons tranchants, pas d'ailerons onglés, pas d'épines, pasd'épée, pas de décharge électrique, pas de virus, pas de venin, pas de griffes, pas de bec, pas de dents. La pieuvreest de toutes les bêtes la plus formidablement armée.Qu'est-ce donc que la pieuvre ? C'est la ventouse [...].Une forme grisâtre oscille dans l'eau, c'est gros c...
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En 1883, Jules Ferry, adressant une lettre aux instituteurs, écrit :«Que vous demande-t-on ? Des discours ? Des dissertations savantes ? De brillants exposés, un docte enseignement ? Non ! La famille et la société vous demandent de les aider à bien élever leurs enfants, à en faire des honnêtes gens.»
L'école suscite aujourd'hui des débats passionnés et passionnels. École publique, école privée ; mission de l'école ;rénovation des programmes ; importance des diplômes ; perspective de chômage ; malaise des usagers, écoliers,collégiens, lycéens, enseignants ; apparition de la violence dans certains établissements : tels sont certains desthèmes qui reviennent le plus souvent dans les discours officiels, les médias, les pensées de chacun, car tout lemonde est passé par l'école, certains y sont re...
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La mode nous domine-t-elle ? (Lipovetsky)
On évoque parfois dans les médias, pour les vanter ou les dénigrer (mais la peur perce souvent sous l'éloge), lesfabuleux progrès techniques du xxe siècle, qui laissent souvent désemparés nombre de contemporains. Il semble quetout change si vite qu'on n'a guère le temps d'assimiler ; à peine est-on habitué à un « progrès » qu'une nouvelleinvention rend caduque la précédente. Course effrénée pour ne pas rater la dernière mode ; il y a de cela aussi : onvoudrait ne pas être en retard d'une nouveau...
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L'épisode des gouttes de sang sur la neige (Perceval ou le Roman de Graal de Chrétien de Troyes)
L'épisode des gouttes de sang sur la neige ( Perceval ou le Roman de Graal de Chrétien de Troyes) L'épisode des gouttes de sang sur la neige marque dans le roman le passage de la partie Perceval à la partie Gauvain. Or ce passage sefait au moment précis où Perceval, ayant atteint un point d'accomplissement courtois et chevaleresque, franchit une étape décisive dansson itinéraire. I. Un accomplissement courtois Une rêverie amoureuse Perceval entre dans une rêverie amoureuse devant le spectacle...
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L'amour courtois dans Perceval ou le Roman de Graal de Chrétien de Troyes
L'amour courtois dans Perceval ou le Roman de Graal de Chrétien de Troyes Pour Chrétien de Troyes, le roman, qui accorde à l'amour une place essentielle, est l'occasion de définir les règles d'uneéthique amoureuse. Le Conte du Graal propose ainsi d'une part une condamnation du « vilain désir », inclination violente digne des gens de peu, d'autre part une illustration de l'« amour courtois », relation raffinée distinctive des gens nobles. I. Une condamnation du « vilain désir L'initiative...
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Le prologue de Perceval ou le Roman de Graal de Chrétien de Troyes
Le prologue de Perceval ou le Roman de Graal de Chrétien de Troyes Le prologue a pour fonction essentielle de capter la bienveillance du public. Il s'agit de définir la figure de l'auteur, clerc instruit et capable;de magnifier la figure du commanditaire, seigneur puissant et éclairé; enfin de déterminer la nature de l'oeuvre, non pas en annonçantson sujet, mais en disant ou suggérant comment elle doit être appréciée. I. La figure de l'auteur La présence de l'auteur Dans le prologue, l'aute...
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Analyse du poème Le serpent qui danse de Charles Baudelaire
Né à Paris en 1821, Charles Baudelaire fait paraître en 1857 Les Fleurs du mal qui est l’une des plus importantesœuvres de la poésie moderne. Parmi les thèmes les plus présents dans le recueil sont la beauté, l’engouement, levoyage. Le serpent qui danse, poème extrait de la partie Spleen et Idéal, est un éloge de la femme aimée. Le poème peut être lu comme un voyage sur la mer mouvementée du désir. C’est dès le troisième vers, avec « Comme une étoffe vacillante » que les comparaisons avec la...
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ABSORBER
Maupassant et le roman Quelques repères biographiques Trois éléments de la vie de Maupassant sont importants pour comprendre son oeuvre : son origine normande, sonamitié avec Flaubert et la maladie qui le conduisit à la folie. De son expérience personnelle (la guerre de 1870, lamaladie, l'expérience du journaliste) comme de ses lectures et admirations (Flaubert, mais aussi le philosopheallemand Schopenhauer), l'écrivain tire un regard pessimiste sur le monde dont on retrouve constamment tr...
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Zola : Germinal - Sixième partie, chapitre IV
Zola : Germinal - Sixième partie, chapitre IV Durant la grève des mineurs, Étienne vient d'assister impuissant, au meurtre d'un soldat par Jeanlin, le jeune fils deses logeurs. Jeanlin se ramassa, se traîna sur les mains, avec le renflement félin de sa maigre échine ; et ses larges oreilles,ses yeux verts, ses mâchoires saillantes, frémissaient et flambaient, dans la secousse de son mauvais coup. — Nom de Dieu! pourquoi as-tu fait ça? —Je ne sais pas, j'en avais envie. Il se buta à cette rép...
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LECTURE MÉTHODIQUE : Le vieillard et les trois jeunes hommes - La Fontaine
LECTURE MÉTHODIQUE : Le vieillard et les trois jeunes hommes - La Fontaine La Fontaine évoque souvent le thème de la vieillesse à travers divers personnages, hommes et bêtes : on trouvedans l'ensemble des fables trois Vieillards (IV, 18 ; VI, 8 ; XI, 8), une Vieille (V, 6), un vieux Chat (XII, 5), sanscompter le centenaire de « La Mort et le Mourant » (VIII, 1). Dans cette fable inspirée par Abstemius, il s'agit d'unoctogénaire et de « trois jouvenceaux » qui peuvent nous faire penser, à cause d...
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Les Châtiments VII, 5 de Victor Hugo
Les Châtiments VII, 5 de Victor Hugo Introduction : De nos jours, Victor Hugo est davantage étudié pour son œuvre dramatique mais il n'en demeurepas moins un des plus grand poète de la littérature française. En effet, il occupe une place exceptionnelledans l'histoire de nos lettres ; il domine le XIXème siècle par la durée de sa vie et de sa carrière, par lafécondité de son génie et la diversité de son œuvre. Pourtant, s'il a travaillé presque tous les genres, duroman a...
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Bérénice - Acte 2 scène 2: TITUS
Bérénice Acte 2 scène 2 TITUS « Et je l'ai vue aussi cette cour peu sincère, A ses maîtres toujours trop soigneuse de plaire, Des crimes de Néron approuver les horreurs ; Je l'ai vue à genoux consacrer ses fureurs.Je ne prends point pour juge une cour idolâtre, Paulin : je me propose un plus noble théâtre ; Et sans prêter l'oreille à la voix des flatteurs, Je veux par votre bouche entendre tous les cœurs.Vous me l'avez promis. Le respect et la crainte Ferment autour de moi le passage à la plai...
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Guy de Maupassant : « La nuit. Cauchemar », extrait de Scènes de la vie parisienne
1 / 2 LA NUIT CAUCHEMAR Je criai. Personne ne me répondit. J'appelai plus fort. Ma voix s'envola, sans écho, faible, étouffée, écrasée par la nuit, par cette nuit impénétrable. Je hurlai : " Au secours! au secours 1 au secours! " Mon appel désespéré resta sans réponse. Quelle heure était-il donc? Je tirai ma montre, mais je n'avais point d'allumettes. J'écoutai le tic-tac léger de la petite mécanique avec une joie inconnue et bizarre . Elle se...
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Émile Zola (La Débâcle): Partie 3/Chapitre VIII
Émile Zola (La Débâcle): Partie 3/Chapitre VIII La Débâcle raconte l'effondrement du Second Empire au terme de la guerre franco-prussienne (1870-1871). Leroman s'achève sur la répression sanglante qui a mis fin à la Commune de Paris (28 mai 1871). Jean Macquart,bouleversé par la mort d'un ami, contemple, dans les dernières pages du roman, la capitale incendiée par lesCommunards désespérés. Jean, plein d'angoisse, se retourna vers Paris. A cette fin si claire d'un beau dimanche, l...
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L'écrivain contemporain Michel Le Bris déclare :«L'aventure est l'essence de la fiction. [...] Quelque chose arrive à quelqu'un : voilà le point de départ obligé. Sans événements, pas de roman.»En vous appuyant sur des exemples précis empruntés à vos études et à vos lectures personnelles, vous direz quelle place vous accordez à l'aventure dans le roman et vous vous demanderez dans quelle mesure elle vous semble indispensable.
Introduction Comment définir le roman? Selon l'écrivain Michel Le Bris, «l'aventure est l'essence de la fiction. [...] Quelque chosearrive à quelqu'un : voilà le point de départ obligé. Sans événements, pas de roman». Pourtant un grand romancier,Gustave Flaubert, disait, à l'époque où il rédigeait Madame Bovary, qu'il rêvait d'écrire «un livre sur rien», «un livre qui n'aurait presque pas de sujet, ou du moins où le sujet serait presque invisible» (lettre à Louise Colet, 16 janvier 1852). On...
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Blaise Cendrars, poète contemporain (1887-1961), a écrit : « La publicité est la fleur de la vie contemporaine ; elle est une affirmation d'optimisme et de gaieté ; elle distrait l'oeil et l'esprit. [...] Oui, vraiment, la publicité est la plus belle expression de notre époque, la plus grande nouveauté du jour, un art. »En vous appuyant sur des exemples et en songeant que la publicité peut faire appel à des mots autant qu'à des images, vous commenterez cette opinion et vous la discuter
Blaise Cendrars, poète contemporain (1887-1961), a écrit : « La publicité est la fleur de la viecontemporaine ; elle est une affirmation d'optimisme et de gaieté ; elle distrait l'oeil et l'esprit. [...] Oui,vraiment, la publicité est la plus belle expression de notre époque, la plus grande nouveauté du jour, unart. »En vous appuyant sur des exemples et en songeant que la publicité peut faire appel à des mots autantqu'à des images, vous commenterez cette opinion et vous la discuterez si v...
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A ceux qui se plaignent des écrivains qui disent «moi», Victor Hugo répond dans sa préface des Contemplations : «Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous.»En restant dans le domaine de la littérature, mais sans vous limiter au genre autobiographique, vous commenterez ce jugement à l'aide d'exemples précis.
Introduction Dans les Pensées, Blaise Pascal reprochait à Michel de Montaigne d'avoir tant parlé de lui dans ses Essais, car « le moi est haïssable ». A notre époque, aux arguments moraux s'ajoute la lassitude devant la profusion des mémoiresque la moindre vedette se croit obligée de publier. A ces reproches, Victor Hugo répondait, dans la préface des Contemplations :« Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. » Il justifiait ainsi un recueil de poèmes largement inspirés de sa vie...
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"Le sport qu'on a souvent présenté comme une école de la civilisation est devenu presque universellement le spectacle de la bêtise et de la barbarie." (Sport, Barbarie et Civilisation)
"Le sport qu'on a souvent présenté comme une école de la civilisation est devenu presque universellement lespectacle de la bêtise et de la barbarie." (Sport, Barbarie et Civilisation) Le sport, quelle réalité se cache derrière ce mot? Dans la société actuelle, il est souvent synonyme de personnesdéchaînées, de stades bondés, de dopage, de non-respect et de paris. Léon Bloy décrit le sport comme un excellentmoyen de produire une génération d'idiots nuisibles à autrui. Mais est-ce vrai...