Catégorie : Français / Littérature
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Gustave Flaubert, Salammbô. Vous ferez de ce texte un commentaire composé ; vous pourrez par exemple étudier le caractère dramatique de la scène ainsi que son élargissement épique.
Carthage emploie des mercenaires d'origine étrangère qui se sont révoltés contre elle; Spendius, anc ien esclave, est l'un des meneurs de la révolte. En calculant la distance d'après le nombre de s es pas, il arriva juste à l'endroit où il avait remarqué une fissure oblique; et pendant trois heures, jusqu'aumatin, il travailla d'une façon continue, furieuse, respirant à peine par les interstices des dalles s upérieures, assailli d'angoiss es et vingt fois croyant mourir.Enfin, on entendit un cr...
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Commentaire composé sur l'Assommoir de Zola (extrait du chapitre XIII avant la mort de Gervaise)
--- Informations sur l'utilisateur --- Sujet que l'utilisateur souhaitait consulter : (Id: 159190) Les aspects comiques d'une pièce de théâtre ne servent-ils qu'à faire rire? Nom : DH Sophie E-mail : [email protected] Id user : 107578 Pour visualiser son profil suivez ce lien : http://www.devoir-de-philosophie.com/compte/sophie3005.html --- Informations sur le document transmis --- Titre : Commentaire composé sur l'Assommoir de Zola (extrait du chapitre XIII avant la mort de Gervaise) Catég...
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La re-lecture
La re-lecture. Introduction. Aujourd'hui, l'édition de consommation multiplie le nombre des livres : Des tonnes de livres « sortent » chaque jour.A cette boulimie livresque du lecteur moderne s'oppose l'éthique de la qualité des défenseurs de la re-lecture. Celuiqui « re-lit » perd-il son temps ou bien trouve-t-il des compensations qu'ignore celui qu'une lecture unique satisfaitpleinement? 1. Re-lecture: temps perdu. — Certains livres supportent mal la re-lecture : ce sont les livres d'act...
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« Du Souverain ou de la République », Les Caractères (1688), La Bruyère
Demande d'échange de corrigé de Brunelle Florian ( [email protected] ). \Sujet déposé : « Du Souverain ou de la République », Les Caractères (1688), La Bruyère La Bruyère est l'un des plus grands moralistes du XVIIe siècle. Il n'a jamais été courtisan, ce qui lui permet d'avoir unregard plus critique. La Bruyère s'attaque à une ½uvre majeure lorsqu'il rédige Les Caractères, ½uvre qui estd'ailleurs inspirée de l'auteur grec Théophraste. Dans le chapitre « Du Souverain ou de la Répub...
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« On déclame sans fin contre les passions; on leur impute toutes les peines de l'homme, et l'on oublie qu'elles sont aussi la source de tous les plaisirs. C'est, dans sa constitution, un élément dont on ne peut dire ni trop de bien ni trop de mal. Mais ce qui me donne de l'humeur, c'est qu'on ne les regarde jamais <jue du mauvais côté. On croirait faire injure à la raison, si l'on disait un mot en faveur de ses rivales. Cependant il n'y a que les passions et les grandes passions qui pu
« On déclame sans fin contre les passions; on leur impute toutes les peines de l'homme, et l'on oubliequ'elles sont aussi la source de tous les plaisirs. C'est, dans sa constitution, un élément dont on ne peutdire ni trop de bien ni trop de mal. Mais ce qui me donne de l'humeur, c'est qu'on ne les regarde jamais
- Poème en prose
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La Bruyère a écrit dans la préface des Caractères : Je rends au public ce qu'il m'a prêté : j'ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage; il est juste que, l'ayant achevé avec toute l'attention pour la vérité dont je suis capable et qu'il mérite de moi, je lui en fasse restitution. Il peut regarder avec plaisir ce portrait que j'ai fait de lui d'après nature, et s'il se connaît quelques-uns des défauts que je touche, s'en corriger. Vous analyserez les idées exprimées dans ces lignes,
La Bruyère a écrit dans la préface des Caractères : Je rends au public ce qu'il m'a prêté : j'ai emprunté de lui lamatière de cet ouvrage; il est juste que, l'ayant achevé avec toute l'attention pour la vérité dont je suis capable etqu'il mérite de moi, je lui en fasse restitution. Il peut regarder avec plaisir ce portrait que j'ai fait de lui d'aprèsnature, et s'il se connaît quelques-uns des défauts que je touche, s'en corriger. Vous analyserez les idées expriméesdans ces lignes, et vous montr...
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« Le sot projet que Montaigne... », écrit Pascal. « Le charmant projet... », répond Voltaire.
« Le sot projet que Montaigne... », écrit Pascal. « Le charmant projet... », répond Voltaire. Introduction : Parce que « chaque homme porte la forme entière de l'humaine condition », Montaigne a fait de sapersonne la matière même des Essais. Cette tentative a été diversement jugée : Pascal la trouve sotte, Voltairecharmante — et donne ses raisons. I. a) Le moi de Montaigne tient dans les Essais une place envahissante : portrait physique et moral, goûts,habitudes. Nous n'ignorons ni...
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- MALHERBE POÈTE
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Faut-il avoir peur de ses désirs ?
Demande d'échange de corrigé de jaunet stephanie ( [email protected] ). \Sujet déposé : Faut-il avoir peur de ses désirs ? Le désir est un mouvement cherchant la jouissance ou la possession d'un objet. Il est l'un des dynamismes de la vie dansle sens ou il guide souvent nos pensées. On considère que l'Homme peut être traité comme un homme de désir parce quecette recherche d'un objet presque abstrait car illimité est toujours présente. Les désirs peuvent néanmoins êtrecontrôlés, à u...
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Marcel PAGNOL (Un ancien professeur, Topaze, explique à son ami Tamise, encore enseignant, l'importance de l'argent.)
Marcel PAGNOL (Un ancien professeur, Topaze, explique à son ami Tamise, encore enseignant, l'importance del'argent.) TOPAZE. — Ah! l'argent... Tu n'en connais pas la valeur... Mais ouvre les yeux, regarde la vie, regarde tescontemporains... L'argent peut tout, il permet tout, il donne tout... Si je veux une maison moderne, une fausse dentinvisible, la permission de faire gras le vendredi, mon éloge dans les journaux ou une femme dans mon lit,l'obtiendrai-je par des prièr...
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Cherchant à définir le lecteur idéal, un critique contemporain, Robert Escarpit, écrit qu'il «est un lecteur capable de faire du texte qu'il lit quelque chose qui n'appartient qu'à lui et qui n'est pas forcément ce que l'auteur en a fait». En vous appuyant sur vos lectures, vous vous demanderez si cette définition vous paraît correspondre à votre expérience.
Cherchant à définir le lecteur idéal, un critique contemporain, Robert Escarpit, écrit qu'il «est un lecteurcapable de faire du texte qu'il lit quelque chose qui n'appartient qu'à lui et qui n'est pas forcément ce quel'auteur en a fait». En vous appuyant sur vos lectures, vous vous demanderez si cette définition vousparaît correspondre à votre expérience. plan détaillé Introduction • La lecture est ordinairement considérée par l'opinion publique comme le «Sésame, ouvre-toi» de toute culture. • O...
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Le pays. Charles-Ferdinand Ramuz, Le Petit Village.
Le pays. Charles-Ferdinand Ramuz, Le Petit Village. C'est un petit pays qui se cache parmises bois et ses collines ;il est paisible, il va sa viesans se presser sous ses noyers ;il a de beaux vergers et de beaux champs de blé,des champs de trèfle et de luzerne,roses et jaunes dans les prés,par grands carrés mal arrangés ;il monte vers les bois, il s'abandonne aux pentesvers les vallons étroits où coulent des ruisseauxet, la nuit, leurs musiques d'eausemblent agrandir encore le silence.Son ciel e...
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Frédéric Gaussen, Le Monde Dimanche, 14 février 1982 (Littérature)
Raconter sa vie est une satisfaction qu'on se refuse difficilement. C'est la preuve qu'on a bien existé et qu'un interlocuteur est là, prêt às'intéresser à vous. Les grands hommes — et aussi les moins grands — ont toujours brûlé de s'adresser au reste des mortels enécrivant leurs mémoires. Les autres, les gens ordinaires, se satisfaisaient du public plus restreint de la veillée familiale ou du comptoirde bistrot.Mais, maintenant, cette relativité des destins individuels n'est plus de mise. L'...
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Balzac, Eugénie Grandet: le portrait de Madame Grandet
Madame GRANDET était une femme sèche et maigre, jaune comme un coing, gauche, lente; une de ces femmes quisemblent faites pour être tyrannisées. Elle avait de gros os, un gros nez , un gros front, de gros yeux, et offrait, aupremier aspect, une vague ressemblance avec ces fruits cotonneux qui n'ont plus ni saveur ni suc. Ses dentsétaient noires et rares, sa bouche était ridée, et son menton affectait la forme dite en galoche. Une douceurangélique, une résignation d'insecte tourm...
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LE PONT - V. Hugo, Les Contemplations, livre VI (commentaire)
LE PONT - V. Hugo, Les Contemplations, livre VI (commentaire) J'avais devant les yeux les ténèbres.L'abîme Qui n'a pas de rivage et qui n'a pas de cimeÉtait là, morne, immense ; et rien n'y remuait.Je me sentais perdu dans l'infini muet.Au fond, à travers l'ombre, impénétrable voile,On apercevait Dieu comme une sombre étoile.Je m'écriai : — Mon âme, ô mon âme ! il faudrait,Pour traverser ce gouffre où nul bord n'apparaît,Et pour qu'en cette nuit jusqu'à ton Dieu tu marches,Bâtir un pont géant su...
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Avenir - Charles CROS, Le Coffret de santal, « vingt sonnets »
Avenir - Charles CROS, Le Coffret de santal, « vingt sonnets » Les coquelicots noirs et les bleuets fanésDans le foin capiteux qui réjouit l'étable,La lettre jaunie où mon aïeul respectableA mon aïeule fit des serments surannés,La tabatière où mon grand-oncle a mis le nez,Le trictrac incrusté sur la petite tableMe ravissent. Ainsi dans un temps supputable2Mes vers vous raviront, vous qui n'êtes pas nés.Or, je suis très vivant. Le vent qui vient m'envoieUne odeur d'aubépine en fleur et de lilas,L...
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Que penser de cette affirmation de G. Gusdorf : « La pédagogie libertaire de l'éducation sans contrainte ni punition a partout abouti à un échec ; elle se faisait une idée utopique du respect de l'enfant, qui a besoin en fait d'être conduit, de sentir s'exercer sur soi une autorité réelle... » ?
Que penser de cette affirmation de G. Gusdorf : « La pédagogie libertaire de l'éducation sans contrainte nipunition a partout abouti à un échec ; elle se faisait une idée utopique du respect de l'enfant, qui a besoinen fait d'être conduit, de sentir s'exercer sur soi une autorité réelle... » ? Est posé ici le problème général de la pédagogie, i.e. de la méthode d'enseignement. Comme l'indique sonétymologie, le terme — et le fait — datent de l'époque antique, plus précisément grecque : comm...
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LA FONTAINE, L'Horoscope, v. 55 à la fin (Fables VIII, 16)
LA FONTAINE, L'Horoscope, v. 55 à la fin (Fables VIII, 16). De ces exemples il résulteQue cet art, s'il est vrai, fait tomber dans les mauxQue craint celui qui le consulte ;Mais je l'en justifie, et maintiens qu'il est faux.Je ne crois point que la natureSe soit lié les mains, et nous les lie encor,Jusqu'au point de marquer dans les cieux notre sort.Il dépend d'une conjonctureDe lieux, de personnes, de temps ;Non des conjonctions de tous ces charlatans.Ce Berger et ce Roi sont sous même planète...
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Molière déclare dans son Avertissement au lecteur, en tête de L'Amour médecin (1665) : « On sait bien que les comédies ne sont faites que pour être jouées et je ne conseille de lire celle-ci qu'aux personnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le jeu du théâtre. » Vous commenterez cette affirmation en montrant, à l'aide d'exemples précis, ce que la représentation d'une pièce de théâtre ajoute à sa lecture.
Molière déclare dans son Avertissement au lecteur, en tête de L'Amour médecin (1665) : « On sait bien que lescomédies ne sont faites que pour être jouées et je ne conseille de lire celle-ci qu'aux personnes qui ont des yeuxpour découvrir dans la lecture tout le jeu du théâtre. »Vous commenterez cette affirmation en montrant, à l'aide d'exemples précis, ce que la représentation d'une pièce dethéâtre ajoute à sa lecture. INTRODUCTION L'Amour médecin n'est, de l'aveu même de Molière, qu' « un simpl...