Catégorie : Histoire-Géographie
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Londres
Londres Première grande ville européenne à l'époque de la révolution industrielle, Londres demeure une métropole active. Désormais dépassée en population et en richesse par New York, elle n'a plus le lustre dont elle jouissait dans les dernières années de l'époque victorienne. L orsqu'on évoque le nom de la capitale de l'An gleterre, on lui associe généralement les images de la Tour de Londres , de l'abbaye de Westminster et...
- Prusse
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LA FRONDE
LA FRONDE (1648-1652) En dépit de son nom, lié au jeu pratiqué par les gamins de Paris au XVIIe siècle, la Fronde fut beaucoup plus qu'une simpleaventure politique. Elle prit l'allure d'une guerre civile, mit en cause l'avenir du régime monarchique et l'unité nationale. La premièreFronde, dite parlementaire, éclate en 1648, pendant la minorité de Louis XIV et la régence d'Anne d'Autriche. Prétextant l'impopularité dupremier ministre, Mazarin, et l'alourdissement des impôts lié à la guer...
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ROCROI
ROCROI (19 mai 1643) L'éclatante victoire de Rocroi, remportée par le jeune duc d'Enghien à peine âgé de vingt-deux anssur l'armée espagnole commandée par le vieux comte de Fuentes perclus de douleurs et porté dans sa chaise,constitue un des tournants de la guerre de Trente Ans. Sur l'initiative de Richelieu, la France participe à cetteguerre depuis 1635, dans l'intention de limiter l'expansion de l'Empire et de l'Espagne. Les premières opérationsmilitaires n'ont pas été heureuses...
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AUSTERLITZ
AUSTERLITZ (2 décembre 1805) «Quand j'aurai donné une leçon à l'Autriche, je reviendrai à mes projets», déclare Napoléon enapprenant, en août 1805, que les Autrichiens s'apprêtaient, avec l'appui des Russes, à attaquer la Bavière, alliée dela France. Renonçant — momentanément — à traverser la Manche, il fait «pirouetter» la Grande Armée du camp deBoulogne vers l'Alsace, franchit le Rhin, fait capituler le général Mack à Ulm et fonce sur Vienne. Après quelquesjournées passées à Schönbrunn, il rem...
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VALMY
VALMY (20 septembre 1792) Suivis de quelques milliers d'émigrés, les Prussiens de Brunswick ont fait irruption en Lorraine,tandis que les Autrichiens menacent la frontière du nord. La Fayette a abandonné son armée en apprenant la chutedes Tuileries. Il est passé en Autriche. La route de Paris est grande ouverte. Longwy, puis Verdun sont pris : rien nes'oppose plus à l'avance ennemie. Dans la capitale, la panique gagne. Le ministre Roland parle déjà de transférer legouvernement sur la Loire. Dant...
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LE CONCORDAT
LE CONCORDAT (1801) «Comment avoir de l'ordre dans un État sans religion ?» s'exclama un jour le Premier Consul devant Roederer.Et il répétait à ses proches : «Il faut une religion pour le peuple.» Au début du Consulat, le schisme occasionné parla Constitution civile du clergé pesait toujours lourdement sur l'Église de France. Il fallait mettre fin à cettedouloureuse anarchie. Au lendemain de Marengo, Bonaparte avait fait dire à Pie VII son désir de voir rétablir la paixreligieuse. Sur s...
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AFFAIRE CALAS
AFFAIRE CALAS (1761-1765) Le 13 octobre 1761, Jean Calas, calviniste, marchand d'indienne, établi à Toulouse depuis quaranteans, trouve son fils aîné, Marc-Antoine, pendu dans le magasin. Pour que le corps du jeune homme ne soit passoumis au traitement déshonorant réservé à ceux qui ont mis fin à leurs jours, Jean Calas maquille le suicide encrime. Mais la rumeur populaire ne tarde pas à accuser le père d'avoir étranglé son fils pour l'empêcher de seconvertir au catholicisme. L'affaire...
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LA RÉFORME
LA RÉFORME Dès la fin du XVe siècle, bien avant la prédication de Luther, la Réforme est à l'ordre du jour en France et le clercMichel Bureau constate que " le mot de réforme a si bien résonné aux oreilles populaires que, quand vous parlez àquelque homme que ce soit, ce sujet revient plus que fréquemment dans le discours " . Une ambiguïté pèse,cependant, sur le sens du mot réforme lui-même. S'agit-il d'une épuration des moeurs, de la discipline du clergé oubien d'une refonte du culte ? Ce...
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LES TEMPLIERS
Ordre des templiers (ou chevaliers du Temple) Ordre de moines-soldats fondé en 1119. Ils jouèrent un rôleéminent au moment des croisades.En récompense de leur action, ils obtinrent de grands domaines et amassèrent une telle fortune qu'elleleur permit de devenir notamment banquiers du pape, des rois et des princes. Philippe IV le Bel, jaloux deleur puissance, fit arrêter de nombreux templiers, qui, après de longs procès, périrent sur le bûcher. En1312, le pape Clément V supprima l'ordre. Depuis...
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BOUVINES
BOUVINES (27 juillet 1214) La bataille de Bouvines a-t-elle été un simple affrontement entre quelques milliers de chevaliers,entourés de la « piétaille » ? Est-elle, avec le temps, passée à l'état de mythe ? Georges Duby, dans son livre leDimanche de Bouvines, pose la question. En tout cas, cet événement, qu'on a présenté comme la première victoirenationale française, opposa les troupes de Philippe Auguste à celles du comte de Flandre et de l'empereur Otton IV,alliés aux Anglais dans la coaliti...
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RONCEVAUX
RONCEVAUX (15 août 778) «A Roncevaux, hier, une bataille fut livrée. Roland est tué et le comte Olivier, et les douze pairs, queCharles aimait tant ; de leurs Français, vingt mille sont tués. Le roi Marsile y a perdu le poing droit et l'empereur l'aviolemment poursuivi : en cette terre, il ne reste pas un chevalier qui n'ait été tué par le fer ou noyé dans l'Ebre.Les Français sont campés sur la rive : ils sont si proches de nous en ce pays que, si vous le voulez, la retraite leursera dure.» Voil...
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LA SAINTE LIGUE
LA SAINTE LIGUE (1576-1594) Le massacre de la Saint-Barthélemy n'a fait qu'attiser les querelles religieuses. Pour mieux se défendre,les protestants se groupent dans une Union calviniste, qui constitue un véritable Etat dans l'Etat. Quant auxcatholiques, ils restent encore divisés. Aux intransigeants qui veulent l'extermination des huguenots répondent lesmodérés, Malcontents ou Politiques, qui souhaitent le retour à la tolérance. Ils poussent Henri III à imposer l'édit deBeaulieu (1576)...
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PAVIE
PAVIE (1525) En 1519, après son élection à l'empire, le jeune empereur Charles Quint, froid, tenace, réfléchi, ambitieux, setrouve à la tête d'un immense domaine qui comprend l'héritage des Maisons d'Autriche, de Bourgogne, d'Aragon etde Castille, sans oublier la Sardaigne, la Sicile, le royaume de Naples et les possessions d'Amérique. Avec le roi deFrance, François Ier, le conflit est inévitable. Indépendamment de la rivalité en Italie, les possessions de CharlesQuint enserrent le royaume et l'...
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NAPOLÉON Ier
NAPOLÉON Ier (1769-1821). Quelques instants avant de se faire couronner, Napoléon lança ce mot à son frère aîné : «Ah ! Joseph,si notre père nous voyait !» Qu'aurait dit, en effet, Charles Buonaparte de l'ascension prodigieuse de son fils ? Né àAjaccio, le 15 août 1769, le petit Corse quitte son île à neuf ans pour le collège d'Autun, puis l'école de Brienne,enfin l'Ecole militaire de Paris, d'où il sort lieutenant d'artillerie. Dans ses garnisons de Valence et d'Auxonne il songesurtout à rentre...
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NAPOLEON III
NAPOLEON III «Je crois en Dieu et en moi», écrivait le prince Louis-Napoléon Bonaparte en 1837. Cette confiance en soi devait lemener de l'exil au pouvoir. Troisième fils de Louis Bonaparte (lui-même frère de Napoléon et roi de Hollande) etd'Hortense de Beauharnais, fille de l'impératrice Joséphine, il était né à Paris, aux Tuileries, le 20 avril 1808. Elevépar sa mère au château d'Arenenberg, en Suisse, nourri par elle des souvenirs de l'épopée impériale, il entra, en1830, à l'école d'art...
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FÉLIX GOUIN
FÉLIX GOUIN Le 20 janvier 1946, le général de Gaulle, président du gouvernement provisoire de la République française, avaitquitté «irrévocablement» le pouvoir et il importait de lui trouver sans tarder un successeur à la tête de l'Etat. C'estdans ces conditions que Félix Gouin, président de l'Assemblée constituante, sera élu le 23 janvier à une charge qu'ilne briguait pas. Né le 4 octobre 1884 à Peypin (Bouches-du-Rhône), député d'Aix-en-Provence de 1924 à 1940, ilrallia le Comité français d...
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LEON BLUM
Il est né à Paris le 9 avril 1372. Après l'École normale supérieure, il mène une carrière littéraire etjuridique. Lors de l'affaire Dreyfus, il adhère au Parti socialiste et collabore à L'Humanité de Jean Jaurès. Ils'oppose à la disparition delà SFIO au congrès de Tours de 1920. Fondateur du nouvel organe national. LePopulaire, il devient le chef de la SFIO. Député de la Seine (1919-1923), battu en 1923, il est élu aNarbonne (1929-1940). Avec la victoire du Front populaire, il dev...
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GEORGES BIDAULT
Né le 5 octobre 1899 à Moulins (Allier), il milite à l'Association catholique de la Jeunesse française (ACJF).Avec Francisque Gay, il fonde le périodique démocrate-chrétien L'Aube dont il est éditorialiste et dénonceles ligues d'extrême-droite, les dictatures et l'antisémitisme. Prisonnier, libéré en juillet 1941, il rejoint lazone sud et le mouvement Combat. Il succède en 1943 à Jean Moulin à la tête du Conseil national de larésistance, et accueille, à ce titre, à Paris le 25 août 1944, De Gaul...
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LES DUELS
LES DUELS Au début du XVIIe siècle, la noblesse française connaît une véritable épidémie de duels. Sous les prétextes les plusfutiles, on se provoque, on se bat, on se tue et comme la tradition veut que les témoins participent au combat,cette épidémie se traduit par une véritable hécatombe.D'après le journal de L'Estoile, quatre mille gentilshommes auraient trouvé la mort en combat singulier de 1589 à1607. Pourtant, de nombreux édits (1569, 1579, 1599, 1602, 1609, 1611, 1613) interdisent le due...