Catégorie : Divers
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LA PERSONNALIT� (cours de philo complet)
LA PERSON N ALITÉ Avec la personnalité nous abordons la synthèse la plus haute de la vie psychologi que et le chapi tre où les termes et leurs définitions sont les plus variés et les plus obscurs. De nombreux passages des chapitres antérieurs (tests, conscience, mémoire, intelligence) ont trait à la personnalité. Nous ne feron s ici que classer ces notions en essayant d'y mettre de !"ordre. g) Co mm ent se déve lopp e la pe rsonnalité de l...
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�MOTIONS, SENTIMENTS ET PASSIONS
ÉMOTIONS, SENTIMENTS ET PASSIONS B Qu' est- ce qu 'un e ém o tion ? On appelle ainsi des troubles qui surgis sent dans le corps et la conscience à l'occasion de certaines situations vécues do nt l'émergen ce brusque bouleYerse notre monde habituel ou le cours de notre vie. Ainsi la peur, la colè re, le rire. A noter d'abord ce que Burloud appelle • la parenté des émotions dans le choc émotionnel •· Plus l'émer gence de la situation é...
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LE PROBL�ME DE LA LIBERT� - L’HOMME ET SA DESTIN�E
LE PROBL È ME DE LA LIBERT É L'HOMME ET SA DESTINÉE Bo$suet écrivait dans son • Traité du liure arbitr" • : • Plus je che rche en moi -même la raison qui me détermine, plus je sens que je n'en ai aucune autre que ma volonté ... Je sens par là clairemen t ma liberté. • I.e • sentiment vif in terne ' de la libert é, comme disa! t aussi Des cartes, nous montre sans doute que nous nous décidons sans contrainte, mais il ne s'ensuit p...
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LE PROBLEME MORAL - MORALE ET SCIENCE
PROBL ÈME LE MORALE MORAL SCIE N CE ET Morale, ou éthique, vient étymologiquement du latin mores (de mos, moris) et du grec i\6'1) (de i)6oç, ij6ouç) qui signifient les mœurs, les usages, les coutumes. Ge sens s'est conservé dans le terme de • moraliste • qui qualifie les écrivains analysant les mœurs ou habi tudes de vivre, d'agir ou de penser de la société de leur époque (ainsi La Bruyère, La Rochefoucauld, Vauvenargues,...
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LE R�FLEXE (cours de philo)
LE RÉFLEXE Nous avons déjà largement développé l'étude du réflexe à propos de l'instinct. JI suffira donc de compléter ici descrip tions et explications. œ Qu 'es t-ce qu'un réfle xe ? - I - Depuis Des cart es, la psychologie transmet le schéma de l' '' arc réfle xe ». SS : Surface sensorielle -na : ne rf aitérent - C : centre médullaire - ne : nerf eflérent - M : muscle -1 : l" neurone ; 2 : 2• neurone - A : cornes antérieures- P :...
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LA RELIGION
1 / 2 LA RE LIGIO N La religion est d'abord un lien d' un type particulier (re - /ego: attach e r) . Ce lien est manife s te dans la cérémonie de fondation d'uni' ville romaine : un prêtre co nsac ré, à l'aide d'un baton recourbé (liluus), d élimi te dans le ciel un espace (lemplum) . Cet espace co nstitue le • terri toi re consacré •, le sanctuaire, puis le • temple •. Le lien es t donc d'abord étab li entre le cie l ct la terre, l'au...
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LA SOCI�T� (cours complet)
1 / 2 LA SOCIÉTÉ Toute s les scie n ces humai nes abordent d'une munièrc ou d'une a utr e le problème des rapp orts en tre individ u et socié té parce qu e l 'ho m me est il la fois consci ence perso nn~lle et ' anim al so cia l •, se lo n 111 fa meu se d éfinit ion o ' Aris tote . - 1 - Indi vidu et so cié té . L'indi vid ualité s'e s t progre ssiv ement d6ga gbe da la par ti c i pation social e , uniqu e mo de primitif d'existen ce e x cluan...
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LA LIBERT�
1 / 2 LA LIBERTÉ l:Jos~uel écriva it dan~ son "Traité du libre arb itre •: • Plus je cherche en mol -m ême la raison qui m e dé t ermine, plus je sens que je n'en ai aucune autre que ma volon té ... Je sens par là clairement ma liberté. • Le • sentiment vif interne • de la li bert é, comme disait au ssi Des cartes , nous montre sans d out e que nous nous décidons sans contrainte, mais il ne s'ens uit pas que nous nous décidions s...
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L’�TAT (cours complet)
1 / 2 L'ÉTAT Entre la patrie qui est une réalité afTectlve et l' État qui est l'autorité politique (législalin et exéc utive), il y a la nation qui est une réalité à la fois afle clive et po li tique . D 'une part, l a nation recoupe la patrie parce qu'elle est aussi l'esprit nati onal et surtout une conscience 'om mun e ; mais la nati on est déjà une réa lité politique dans la me s ure où elle tend spontanément et natu rellement...
- LA M�TAPHYSIQUE
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LES �TATS AFFECTIFS �L�MENTAIRES. LE PLAISIR ET LA DOULEUR
LES ÉTATS AFFECTIFS ÉLÉMENT AIRES. LE PLAISIR ET LA DOULEUR Qu'est-ce qui d étermin e la conduite des hum ains ? Agissent -ils par décis ions volontaires et libres, par volon té, ... ou ]) ar sentiment selon des • mobiles • plus ou moins avou és ou même plus ou moins conscients, ... ou par habitud es? Sans doute y a-t-il plusieurs genres d'action selon res multiples eatégori es. La conduite humain e est relative aux significations que...
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LE TRAVAIL
1 / 2 LE TRAVAIL :-.=otre participation ~>ocio lc s'exp rim e par le travu il, celu i- ci étant entendu comme contribution à la vie collective et au bien commun . L'acceptation du tra, ·aiJ es t acceptation d'un rôle social, ave c tout ce qu'il implique de • comporteme nt presrrit • (ou • comportement tech nologique •) et cl'obligalion. C'e.~t d'ailleur s le refus du travail çornme rôle social qui carac térise les diverses formes de la disso...
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LA PHILOSOPHIE
1 / 2 LA PHILOSOPHIE La philosophie, comme les civilisati ons dans la phrase de Valéry, salt maintenant qu'elle est mortelle. Il fau t entendre par là que l es systè mes philosophiques n'ont plus la perennité qu'on leur supposai t autrefo i s, qu'ils naissent, vieillissent et meu rent, comme des orga nismes vi vants . Cependant, il conv ient évidemment de nuancer cette affirmation de trois remarq ues : a - Les systèmes philosophiques ne • meure...
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L’ART ET LES VALEURS ESTH�TIQUES
1 / 2 L' ART ET LES VALEURS ESTHÉTIQUES -1 - La cr éation artistiqu e. Nous exa min erons tou r à tour le rô le de I'Jn spiralion , le rô le d e l ' êmolio n, e t le rôle de l' imagination cr ~ a trice. Pui s nous nous interrogerons plu s pro fond é ment sur les Yaleu rs esthétiq u es. 1 - Los desor iptions les plu s diverses ont été donné es d e la oréa tio n artisti que. Pou r les u ns, elle ne s'a ccomplit que sou s l'effet d'une...
- L’ART
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G�N�TIQUE ET �VOLUTION
GÉNÉTIQUE ET ÉVOLUTION En septembre 2002, un communiqué de l'Organisation mondiale de la santé, amplifié par des médias américains, annonce que les blondes naturelles pourraient bien disparaître dans le grand brassage du métissage d'ici quelque deux cents ans. Cette bouleversante prédiction sera démentie quelques jours plus tard par l'OMS. Mais le mal était fait ! Parmi les trois millions environ de blondes de la population féminine mondiale (puisqu'on estime qu'il y a statistiquement une...
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VOULOIR ET D�SIRER (cours de philosophie)
VOULOIR ET DÉSIRER A. Vouloir MOTIFS ET MOBILES DU VOULOIR Le propre du 'OUloir humain le plus ordinaire est que la nature qui s'y manifeste touche à la raison et que la raison qui s'y déploie touche à la nature. L'homme veut ce qu'il veut certes, mais dans le présent de cet acte qu'il s'approprie, il sur plombe ce qui l'incite à vouloir, le meut et l'émeut. Que le 'Ouloir soit réfléchi ou irréfléchi, conscient ou subconcient, le suj...
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LE VIVANT
LE VIVANT ~v ~ L 5 ••• •Le vivant se dit de ce qui naît et meurt, et sa connaissance n'est pas celle de la vie mais celle des lois d' un être vivant. Il n'y a pas de con naissance de la vie -la vie est une notion vague -, mais une connaissance possible des lois du vivant. • Sans doute notre première idée• du vivant vient de l'animation, non pas seulement à cause de la mobilité de l'animal, mais parce que des fonctions comme la cro...
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LA PERCEPTION
LA PERCEPTION L ••• • Le mot« perception» désigne la fonction par laquelle un individu prend connaissance de son environnement au moyen des sens notamment, et plus généralement de l' ensemble de son corps. * 1. Perception et sensation La perception comme passivité • La perception désigne en premier lieu le fait de recevoir dans notre esprit des faits extérieurs par le biais des sens, mais égalemen t des faits intérieurs par la conscience...
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L'ART
L'ART B • Il semble y avoir entre l'art et la philosophie un conflit qui renvoie à la distinction entre apparence • et essence •, image • et concept •. Pourta nt, si l'on consi dè re q ue l'œuvre d'art est expressive, symbolique, c'est qu'e lle a une signification, qu'elle renvoie à un concep t. On peut ainsi considérer l'art comme un domaine à part, ou bien comme une activité dont la philo sophie représenterait le dépassement. 1. La critique...