BOUC
le mot (probablement celtique) bucco a éliminé le latin caper, qui désignait le bouc ; en revanche, capra (chèvre) a mieux résisté, telle la petite chèvre de M. Seguin. Le c de bouc, devenu final par suite de la chute de la seconde syllabe de bucco, s'est maintenu dans l'orthographe et la prononciation, ce qui n'est pas toujours le cas : ainsi, il ne se prononce pas dans croc. C'est sur le mot bouc que s'est formé le mot boucher = « celui qui vend de la viande de bouc ». L'ancien nom du boucher, maiselier, venait du nom latin macella-rius = «celui qui vend sur le marché». Il conviendrait mieux à nos bouchers actuels chez qui on peut acheter de l'épicerie et même du vin!
Liens utiles
- Les électeurs de troisième classe avaient alors tout loisir de constater que les riches, eux aussi, suaient et sentaient le bouc malgré leur après-rasage et leurs bonnes manières. Raphaël Korn-Adler, la Vie aux enchères, Québec Amérique
- En sacrifiant le bouc, les gens pensaient vraiment réussir à se débarrasser de leurs propres malheurs et cela calmait réellement leurs angoisses. Ginette Pelland, l'Homophobie, Québec Amérique
- bouc n.