BARNAVE (ANTOINE PIERRE JOSEPH MARIE)
Un des plus brillants orateurs de l'Assemblée constituante, né à Grenoble en 1761. Avocat au parlement de Grenoble, membre des Etats du Dauphiné, il fut élu député du tiers état aux États généraux de 1789. Porte-parole de la bourgeoisie libérale, il devint l'auxiliaire puis le rival de Mirabeau. Chargé de ramener à Paris la famille royale, il déserta brusquement la cause du peuple et se rallia à La Fayette et aux monarchistes constitutionnels du club des Feuillants. Il tenta alors de jouer le rôle de conseiller secret auprès de la cour. Découvert, il fut arrêté et guillotiné en 1793.
Barnave, Antoine Pierre Joseph Marie (Grenoble 1761-Paris 1793); révolutionnaire français.
Il est issu d’un milieu de commerçants protestants. Après des études de droit, il devient avocat au parlement de Grenoble et, par ses pamphlets, contribue à la mobilisation de l’opinion contre le despotisme. Il est avec Mounier l’un des animateurs de l’assemblée qui se réunit à Vizille en juillet 1788, dont les proclamations ont un caractère déjà révolutionnaire. Elu aux Etats généraux, il défend la réunion des ordres et le vote par têtes. Puis il s’impose à l’Assemblée constituante comme l’un des principaux chefs du parti patriote. Il réclame l’adoption d’une « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ». Porte-parole de la bourgeoisie libérale, partisan d’une voie moyenne (s’opposer à la contre-Révolution et contenir le mouvement populaire), orateur brillant avec Adrien Duport et Lameth (le triumvirat), il s’oppose à Mirabeau dès que ce dernier défend les prérogatives royales. Pourtant, après Varennes et l’affaire du Champ-de-Mars (juill. 1791), il rallie non seulement La Fayette mais également les monarchistes du club des Feuillants et se rapproche en secret de la cour, dont il veut devenir le conseiller occulte. Le 10 Août met fin à sa carrière : on découvre ses liens avec Louis XVI et Marie-Antoinette. Arrêté, il est condamné et guillotiné le 29 novembre 1793. C’est sans doute en prison qu’il rédige l'Introduction à la Révolution française, où, avant Marx, il pose la théorie de la révolution bourgeoise et où il indique que les progrès des techniques, du commerce et le développement de la propriété industrielle préparent la révolution dans les lois politiques. Bibliographie : J.-J. Chevallier, Barnave ou les Deux Faces de la Révolution, Grenoble, 1979.
BARNAVE, Antoine (Grenoble, 1761-Paris, 1793). Homme politique français, il fut, lors de la Révolution française, l’un des porte-parole les plus brillants de la bourgeoisie libérale. Avocat au parlement de Grenoble, membre des États du Dauphiné réunis à Vizille ( 1788), député du Tiers État aux États généraux, il fut avec Mirabeau l’un des grands orateurs de l’Assemblée nationale constituante. Membre fondateur du futur Club des jacobins, il forma avec Duport et Lameth, le groupe qui progressivement prit la tête des Patriotes, s’opposant à maintes reprises à La Fayette et Mirabeau, favorables au maintien d’un pouvoir royal fort. Partisan de l’égalité des droits politiques et d’une économie libérale dans le cadre d’une monarchie constitutionnelle, mais effrayé de la tournure populaire prise par la Révolution, Barnave défendit l’irresponsabilité royale dans la fuite de Varennes et entretint une correspondance régulière avec Marie-Antoinette, découverte après l’ouverture de l’armoire de fer (1792). Barnave fut condamné à mort et guillotiné sous la Terreur. Il est l’auteur d’une Introduction à la Révolution française (écrite en prison en 1792 et publiée en 1843) qui devait beaucoup frapper les historiens de gauche (Jean Jaurès, Albert Mathiez et Albert Soboul) et dans laquelle il montre que la Révolution est l’aboutissement d’une longue évolution économique et sociale de l’Europe depuis le Moyen Age, mais aussi justifie les revendications de la bourgeoisie.
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