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BAINS PUBLICS

BAINS PUBLICS Contrairement à une idée reçue, enluminures, traités de médecine, fabliaux, romans profanes, comptes royaux et princiers, herbiers, inventaires après décès de l’époque prouvent que l’on se lave au Moyen Âge. Dans les villes, les établissements de bains publics (ou étuves), où hommes et femmes de conditions diverses se côtoient, nus dans les vapeurs, sont nombreux (une trentaine à Paris sous Saint Louis). Ils sont tenus par des maîtres jurés de leur corps de métier, qui se montrent jaloux de leur réputation. Ils finiront pourtant, à la fin de la période, par servir de maisons de rendez-vous, ce qui les discréditera. La dégradation de l’hygiène corporelle, à partir de la Renaissance, les fera -provisoirement- disparaître.

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