BAIN
BAIN : le mot latin balneum (bain) était déjà, en latin vulgaire, connu sous la forme baneu(m) par effacement du l (qui n'a donc pas eu le temps de passer à la voyelle u). Dans ce mot, le n, mouillé par un yod (qui se dégage dans l'articulation de n à eu), a donné en finale un son noté ain. D'où le français bain. Dans les mots de la famille, comme baigner (venu du verbe ba(l)neare), le n n'est plus en finale et le yod donne d'une part une combinaison avec a notée ai et, d'autre part, sert à mouiller le n pour donner le son gn. Voir baignoire, baigneur. En revanche, nous trouvons dans la famille des mots d'introduction récente et de forme savante où la forme latine classique réapparaît : balnéaire, balnéo-thérapie.
Liens utiles
- Même à l'âge des fragilités émotives, certains enfants plus résilients ou moins fragilisés ne combattront pas trop longtemps ou trop vigoureusement leurs nouvelles éducatrices. Dr Jean-François Chicoine et Nathalie Collard, le Bébé et l'eau du bain, Québec Amérique
- Edgar DEGAS: APRÈS LE BAIN, FEMME S'ESSUYANT LA NUQUE
- René-Xavier PRINET:BAIN DE SOLEIL.
- bain n.
- BAIN, n.