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BABEL (TOUR DE)

Porte de Dieu. Citée dans la Genèse (chapitre 10 et 11), Babel fut représentée sous la forme d'une tour spiralée s'écroulant sous les coups du ciel. La tour de Babel symbolise l'orgueil humain face à la divinité. La punition divine fut la confusion des langues qui dispersa les peuples. BABEL (Tour de). Selon la Bible, grande tour que les descendants de Noé essayèrent d’élever pour escalader le ciel. La tour de Babel (qui signifie Babylone en hébreu) correspond probablement à une ziggourat babylonienne qui représentait, aux yeux des Israélites, un péché d’idolâtrie. Babel (Tour de) Les versets 1 à 9 du chapitre 11 de la Genèse rapportent ce qu’il advint de cette tour, destinée à garantir les hommes d’un nouveau déluge, que Nemrod avait décidé d’élever à Babylone. En ces temps immémoriaux, « toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots ». Les hommes se comprenaient tous, et forts de cette unité, pouvaient envisager d’accomplir un ouvrage extraordinaire susceptible de défier le Créateur. Or, ce dernier répandit la confusion en donnant naissance à une grande diversité de langues, de sorte qu’incapables désormais de s’entendre, les ouvriers ne purent terminer leur œuvre. Ce que suggère l’apologue de la tour de Babel, c’est bien à la fois la toute-puissance des hommes lorsqu’ils sont unis, et celle d’un langage commun, seul capable d’unifier le genre humain. On comprend dès lors que les premiers savants modernes ont pu envisager que les mathématiques fussent ce langage perdu depuis Babel, la langue de Dieu dans laquelle on peut lire la Création : « le livre de la nature est écrit en langage mathématique ».