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ASCLÉPIOS

ASCLÉPIOS (en latin : Aesculapius). Il est le dieu de la médecine, fils d’Apollon et de Coronis. Le bébé fut arraché du corps de sa mère (qu’Artémis avait tuée) par Hermès, ou par son père Apollon, et confié à Chiron, qui l’éleva et lui enseigna l’art de la médecine. Il existe plusieurs autres versions de sa naissance. Les habitants d’Epidaure, ville où se trouve le plus important des temples consacrés au dieu, préfèrent croire que Coronis accoucha pendant qu’elle visitait la ville avec son père. Puis, d’après cette tradition, elle abandonna son enfant sur le mont Pyrtion ; là, le bébé fut nourri par un troupeau de chèvres et fut recueilli par leur berger, bien que celui-ci eût été terrifié par les éclairs qui émanaient du corps de l’enfant. En Messénie, on disait que la mère d’Asclépios était Arsinoé, fille de Leucippos. Asclépios épousa Epioné et eut deux fils, Machaon et Podalirios, qui combattirent tous deux à Troie et soignèrent les blessés. En dépit de sa nature divine, Asclépios, dit-on, mourut. Sa mort fut provoquée par Zeus, qui le foudroya car il avait osé ressusciter les morts. Apollon, le père d’Asclépios, vengea son fils en tuant les Cyclopes, fils de Zeus (qui fabriquaient la foudre de leur père) ; Zeus punit Apollon en l’obligeant à servir comme esclave, pendant un an, à la cour du roi Admète. Le serpent fut consacré à Asclépios qui, disait-on, s’était réincarné sous la forme de cet animal; lorsque son culte fut transporté à Rome, en 293 av. J.-C., il arriva d’Epidaure sous l’aspect d’un serpent qui, selon certains, avait nagé jusqu’à la côte et avait choisi sa propre demeure. Asclépios fut placé dans le firmament par Apollon et devint la constellation du Serpentaire (Ophiochos).

ASCLEPIOS Appelé Esculape chez les Romains, fils d’Apollon et, selon la version mythologique la plus couramment admise, de Coronis l’infidèle, châtiée par la prude Artémis, Asclépios fut sauvé du bûcher funéraire où brûlait sa mère par son propre père qui l’arracha des flammes pour le confier en nourrice au Centaure Chiron. Il apprit à ses côtés la science des drogues médicinales comme celle de la chirurgie, et reçut en cadeau d’Athéna le sang magique de la Gorgone, capable de donner la mort ou de ressusciter à loisir. Asclépios mit alors ses dons et ses potions magiques au service des hommes, provoquant la colère de Zeus, en menaçant de rompre l’équilibre instauré entre les dieux immortels et les humains, censés quant à eux, mourir. Foudroyé par le maître de l’Olympe et transformé par Apollon en constellation, « le Serpentaire », il est représenté comme un vieillard barbu aux traits bienveillants, portant un bâton autour duquel s’enroule un serpent. Surtout honoré à Épidaure, le « Lourdes » de l’Antiquité, Asclépios comptera parmi ses descendants, membres des prestigieuses écoles de médecine créées sous son patronage, Hippocrate, le plus grand des guérisseurs — rappelions que c’est en son nom que des générations de médecins prêtent encore, de nos jours, le serment de guérir et de sauver les hommes.

Asclépios. Dieu grec de la Guérison, il était en réalité un héros, fils d’Apollon (lui-même, dieu guérisseur), et d’une mortelle, Coronis, fille de Phlegyas. Apollon tua Coronis pour lui avoir été infidèle. (Regrettant son acte après coup, il changea le corbeau qui lui avait rapporté son infidélité en oiseau noir.) Il sauva son enfant Asclépios qui n’était pas encore né et le confia aux soins du centaure Chiron. C’est de lui qu’Asclépios apprit l’art de la médecine. Exauçant la prière de la déesse Artémis, Asclépios ressuscita son bien-aimé, Hippolyte, fils de Thésée. Zeus, furieux de cette intervention, foudroya Asclépios pour avoir empiété sur le domaine des dieux. Pour se venger à son tour, Apollon tua les Cyclopes qui avaient forgé la foudre. En expiation de sa faute, Apollon fut chassé un temps de l’Olympe et devint l’esclave d’Admète. Dans L’Iliade, Homère fait de Machaon et de Podalire, les guérisseurs de l’armée grecque durant le siège de Troie, les fils d’Asclépios. On discute encore pour savoir jusqu’à quel point Asclépios était, à l’origine, un dieu, ou un héros de type quasi divin. Vers l’époque classique, cependant, il avait surpassé les autres dieux et héros guérisseurs dans cette fonction, et il était vénéré comme un dieu fondateur de la médecine. Son sanctuaire le plus renommé se trouvait à Épidaure. A partir de celui-ci, des autels plus modestes furent fondés ailleurs, notamment à Athènes en 420 et à Rome en 293 av. J.-C. (voir esculape). Une tradition rapporte que le poète Sophocle joua un rôle essentiel dans rétablissement de son culte athénien. Épidaure était cependant plus fréquentée par des patients venant de toutes les parties du monde grec, espérant la guérison de leurs maux par le rituel de l’incubation, dans lequel la nature des soins à apporter était indiquée au moyen de l’interprétation des rêves faits durant le sommeil dans le sanctuaire du dieu (voir aussi divination). De nombreuses inscriptions découvertes à Épidaure et à Athènes décrivent des guérisons réussies, qui peuvent peut-être parfois s’expliquer par la croyance du malade, mais aussi, dans certains cas, par le traitement médical appliqué. Dans les temps historiques, le clan (genos) des Asclépiades exerçait ses talents médicaux de manière héréditaire, faisant remonter leur famille à Asclépios et attribuant partiellement sa science au culte sacerdotal. Il semble qu’ils aient admis parmi eux comme médecins des membres d’autres familles (comparer avec homérides). On associait étroitement un serpent au culte d’Asclépios et, lors de l’établissement de nouveaux autels, un serpent sacré était toujours amené d’Épidaure. Dans l’art, Asclépios est souvent représenté portant un bâton, enlacé parfois par un serpent; on le voit également représenté accompagné d’un chien.




ASCLÉPIOS ou ASKLÉPIOS. Dans la mythologie grecque, fils d’Apollon, dieu guérisseur, et d’une mortelle, il est le dieu de la médecine. Son plus célèbre sanctuaire était celui d’Épidaure auquel était associé un serpent sacré.

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