Aristote ou la Cité comme communauté du bien-vivre
Aristote ou la Cité comme communauté du bien-vivre
Selon Aristote, la société est entièrement naturelle. Le climat, le sol, la nature même de l'homme, ses facultés, imposent des genres de sociétés différents. Il faut donc renoncer au modèle idéal de la Cité platonicienne. Dans La Politique, il expose les divers stades de la société. Ainsi, la première communauté humaine ou société, c'est le couple, la famille. Selon sa finalité, le couple revêt deux aspects différents : l'union de l'homme et de la femme en vue de la procréation ou bien l'union du maître et de l'esclave en vue de la production. Dans le couple, la soumission et la subordination de la « femelle » et de l'« esclave » au « mâle » et au « maître » est chose naturelle. Le deuxième stade de la société est le village, qui est constitué de la réunion de plusieurs familles. Il a pour but la satisfaction des besoins. Le troisième stade de la société, qui résulte de l'union des villages entre eux, est l'État ou la Cité. Celui-ci représente la fin de toutes les sociétés antérieures en réalisant leur plein développement et leur but qui est le « bien-vivre ». En effet, pour Aristote, la fin principale de la vie en société, c'est le bonheur.
Liens utiles
- Aristote: la meilleure composition possible de la cité
- Aristote et la politique: Quelle est la fin de la cité ?
- « Le courage est un juste milieu entre la peur et la témérité » ARISTOTE
- « L’homme est un animal raisonnable » ARISTOTE
- « Un homme sans vie sociale est soit une bête soit un dieu » ARISTOTE