Aristote et la mimesis
Questions 1) Dégagez l'idée principale du texte et les différentes étapes de l'argumentation. 2) Expliquez d'après le texte pourquoi ce qui nous déplaît dans la réalité peut nous plaire dans une oeuvre d'art. 3) Essai personnel : le but de l'art est-il de représenter la réalité ? Partie du programme abordée : L'art. Analyse du sujet : Un beau et célèbre texte valorisant la notion, naturelle aux yeux d'Aristote, de l'imitation. Conseils pratiques : Rappelez le point de vue de Platon (et plus tard de Pascal) condamnant l'art car fondé sur l'imitation imparfaite du monde des idées. Aristote défend au contraire ici la validité du monde réel. Pour la 3e question, analysez avec rigueur la notion de représentation, et ses fondements métaphysiques. Bibliographie :
- ARISTOTE, Poétique, Vrin.
- HEIDEGGER, Chemins qui ne mènent nulle part, I, Gallimard.
- PASCAL, Pensées, Gallimard.
- PLATON, La République, Garnier-Flammarion.
Difficulté du sujet : ** Nature du sujet : Classique.
mimesis (n. f., emprunté au grec, « imitation »). Dans sa Poétique (vers 344 av. J.-C.), Aristote considère que la mimests est le fondement de la littérature non lyrique mais une telle représentation du réel (et d’abord des actions des hommes) n'est pas une plate copie. Cette théorie de l'imitation a été un des principes de la poétique de l'âge classique, et de manière générale, selon le critique E. Auerbach (Mimesis, 1946), la représentation du réel serait un des buts fondamentaux de la littérature occidentale.
Liens utiles
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- « Le courage est un juste milieu entre la peur et la témérité » ARISTOTE
- « L’homme est un animal raisonnable » ARISTOTE
- « Un homme sans vie sociale est soit une bête soit un dieu » ARISTOTE
- Le plus grand défaut du Moyen Age dans le domaine de la pensée, ce fut sans doute qu'il s'écarta constamment du texte, à un tel point qu'on ne connaissait plus de la Bible ou d'Aristote que les commentaires des commentaires qu'on en avait faits. C'est en cela que c'est véritablement le Moyen Age de la pensée, puisqu'il s'agissait alors d'une pensée sans objet, dangereusement indépendante et soumise par là à certaines idées de l'esprit tout à fait arbitraires.