arianisme
arianisme, hérésie d’Arius et des adeptes de sa doctrine. (Le point capital est la négation de la divinité du Verbe.) — Arius, prêtre d’Alexandrie, donna son nom à cette première grande hérésie chrétienne et mit en cause le dogme de la Trinité et la divinité de la personne du Christ. En 325, le concile œcuménique de Nicée condamna cette hérésie et établit le Credo, ou symbole de Nicée, affirmant que le Christ, Fils de Dieu, est consubstantiel au Père. L’arianisme, n’ayant pas complètement disparu, fut de nouveau solennellement condamné par le concile de Constantinople en 381, mais certaines sectes hors de l’Église catholique continuèrent souvent aux cours des âges à adopter ses doctrines.
arianisme. Hérésie chrétienne du IVe siècle apr. J.-C., ainsi appelée d’après son auteur, Arius, qui niait la divinité du Christ. Un compromis avec l’orthodoxie fut atteint au concile de 359, qui poussa saint Jérôme à parler de cette année comme de celle où le «monde entier gémit et s’étonna de se retrouver arien ». Plus tard, les ariens devinrent moins nombreux (sauf chez les Goths), et l’orthodoxie fut restaurée par le concile de Constantinople en 391.
Hérésie chrétienne dont l'initiateur fut le prêtre alexandrin Arius (v.). Celui-ci niait la consubstantialité du Père et du Fils ; le Fils ne pouvait être de nature divine parce que sa position par rapport au Père était celle d'une filiation adoptive et qu'il était lui-même la première des créatures. La condamnation de cette hérésie par le concile œcuménique de Nicée (325) n'empêcha pas sa diffusion dans l'empire d'Orient, où elle bénéficia de la faveur de certains empereurs, et également en Occident, lorsque Constance II devint seul empereur. Après, l'hérésie, se partageant entre plusieurs tendances, s'affaiblit. En 381, Théodose la fit condamner par le concile de Constantinople. Mais l'arianisme s'était répandu chez de nombreux peuples germaniques. En Occident, les Ostrogoths, les Wisigoths, les Vandales et les Burgondes se firent les persécuteurs de l'orthodoxie. Au contraire, les Francs Saliens, restés païens, se convertirent à la foi catholique, et cela valut à leurs chefs l'appui de l'Église. L'arianisme disparut à la fin du VIe s. et survécut pour un siècle encore seulement chez les Lombards.