ANTITHÈSE
ANTITHÈSE, n.f. (gr. antithesis «opposition»). ♦ 1° Sens général. Opposition entre deux propositions. ♦ 2° Kant. La deuxième thèse d'une antinomie (celle qui nie l'origine). ♦ 3° Hegel. Le deuxième concept d'une opposition. Ex. : être / non-être (la thèse ; être ; l'antithèse : non-être ; la synthèse sera : devenir).
ANTITHÈSE
Opposition de sens entre deux termes ou deux propositions. Chez Kant, les antithèses sont, dans les antinomies, les propositions énonçant qu’il n’existe pas de terme premier, et que, par conséquent, la recherche sur le problème considéré (par exemple sur le jeu du déterminisme dans les phénomènes) serait indéfinie. Chez Hegel, on nomme antithèse le second temps du mouvement dialectique. Si l’on peut, en simplifiant, admettre qu’elle est la « négation » de la thèse, on doit au moins préciser que cette négation est partielle et prépare une affirmation de degré supérieur.
Du grec antithèsis, « opposition » (du préfixe anti-, « contre », et thèsis, « action de poser », « thèse »). Énoncé, jugement formulé en opposition à un énoncé ou à un jugement constituant la thèse. • L'antithèse est le deuxième temps de la dialectique hégélienne : opposée à la thèse, elle est dépassée avec elle dans la synthèse qui résout l'antinomie.Liens utiles
- Le code littéraire de chaque époque se base sur une conception esthétique que l'histoire et la culture d'une nation produisent. Cette conception esthétique se concrétise par la création de genres littéraires visant à donner des règles fixes à suivre et des contraintes à respecter. Cependant, les intellectuels ont souvent bouleversé ces genres en dissimulant des messages cachés. Si, d'une part, les genres représentent des codes narratifs, d'autre part, la langue a pu être utilisée com
- antithèse n.
- ANTITHÈSE