anorexie mentale
anorexie mentale, refus de l’alimentation. L’anorexie mentale s’observe surtout chez les adolescentes et les jeunes femmes, de 15 à 25 ans, en général vierges, mais parfois aussi chez de jeunes enfants et même des nourrissons. Selon W. H. Kaye (1982), l’anorexique ne mange pas parce que la sensation de faim disparaît, pendant le jeûne, sous l’action des morphines endogènes (endorphines) dont la présence dans l’hypothalamus, en quantité accrue, a été objectivée. Mais la raison du jeûne ne serait pas connue. Pourtant, l’analyse psychologique fait apparaître, dans presque tous les cas, un conflit actuel avec l’entourage, plus spécialement avec la mère. La crainte de l’abandon, la culpabilité liée à l’éveil de la sexualité provoquent parfois ce comporte-ment, qui signifie la nostalgie du passé, le désir de revenir à la situation infantile. Le traitement le plus efficace consiste en une séparation temporaire (rarement plus de 2 mois) du milieu familial et une action psychothérapique appliquée au malade et à ses parents.
Anorexie : Réduction ou disparition de l’appétit alimentaire, observée par exemple dans la mélancolie. A distinguer du refus d’alimentation de certains délirants (voir sitiophobie). L’anorexie mentale essentielle des Jeunes filles comporte un amaigrissement considérable, une disparition des règles, contrastant avec une humeur sthénique et une grande résistance aux traitements. L’anorexie peut être hystérique ou en rapport avec un conflit familial ou encore une psychose. Anorexigène : Substance psychotrope, dont l’effet principal est la suppression de la sensation de faim, par action sur les centres hypothalamiques de la faim et de la satiété. ANOREXIE MENTALE. C’est le refus de se nourrir qui s’observe surtout chez les jeunes filles vers l’âge de 13 à 20 ans. Cette déperdition de l’appétit s’accompagne d’amaigrissement et de suppression des règles. Il exprime une révolte de sujets ambitieux, mais découragés, vis-à-vis de l’autorité parentale, une contestation du milieu où grandit l’adolescente, une révolte contre la féminité. C’est un essai de retarder le développement du corps féminin. Enfants, ces sujets avaient déjà éprouvé la valeur du « refus d’aliment » comme possibilité de domination sur leur entourage dans un milieu où on insiste particulièrement sur la fonction alimentaire. C’est un moyen de pression permettant à la jeune fille de se placer au centre de l’attention de la famille. L’accès d’anorexie mentale survient généralement à la suite d’un conflit avec la mère, d’un changement dans la hiérarchie de la fratrie. C’est un acte de vengeance et un exercice de la tyrannie sur les autres membres de la famille. ANOREXIE Trouble psychique dont le symptôme est un refus plus ou moins systématique de s’alimenter. Sa conséquence est donc un amaigrissement qui peut être très important et entraîner des troubles biologiques graves. L’anorexie peut alterner avec des phases de boulimie (ingestion massive de nourriture), on parlera dans ce cas d’anorexie-boulimie. L’anorexie est un trouble de l’identité, le plus souvent lié à une problématique des rapports familiaux, en particulier du rapport à la mère. On distingue l’anorexie mentale du nourrisson de l’anorexie de l’adolescent.