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ADOUBEMENT

ADOUBEMENT Cérémonie qui permet au jeune écuyer, âgé d’une vingtaine d’années, d’accéder à la chevalerie. Le cérémonial en est très réglementé : le récipiendaire se présente devant son parrain, qui lui remet tous les accessoires de son nouvel état (heaume, haubert, baudrier, éperons, épée) et lui donne - là, le processus varie - un coup de plat d’épée sur l’épaule ou un coup de paume à la base du cou. Rituel militaire d’initiation, l’adoubement permit d’abord à des non-nobles d’intégrer la classe combattante, la noblesse. L’influence de l’Église aidant, il devient, à partir du XIIe siècle, une cérémonie à forte connotation spirituelle calquée sur le sacre du souverain. La magnificence des fêtes qui bientôt l’accompagnent fait que nombre de nobles pauvres ne peuvent plus se faire adouber. Par ailleurs, le roi s’est arrogé le droit d’adouber les roturiers qu’il entend intégrer à l’élite.

Adoubement : cérémonie au cours de laquelle on remet à un jeune homme les armes qui lui permettent de devenir chevalier. L’adoubement est ainsi un rite d’initiation, et on peut être adoubé à partir de l’âge de quinze ans.

ADOUBEMENT. Cérémonie solennelle qui marquait l’entrée d’un écuyer, âgé de 15 ans, dans la chevalerie. Le parrain, toujours un chevalier, remettait au jeune homme ses armes (le heaume, le haubert, les éperons et le baudrier) puis donnait au nouveau chevalier un grand coup sur la nuque ou la joue, du plat de l’épée ou de la main, la colée. Au cours du XIIe siècle, cette cérémonie prit un caractère nettement religieux : jeûne, bain, veillée d’armes dans l’église, bénédiction de l’épée et messe solennelle. La pratique de l’adoubement diminua à la fin du XIIIe siècle.

Cérémonie qui marquait l'entrée dans la chevalerie. Très simple et tout militaire, le rituel consistait, au cours du XIe s., en la remise des armes au jeune écuyer par un chevalier. Il coïncidait généralement avec une grande fête de l'Église mais pouvait se faire sur le champ de bataille. Le parrain revêtait le nouveau chevalier du haubert et du heaume, lui ceignait l'épée, lui chaussait les éperons dorés ; il lui donnait ensuite la colée, grand coup de paume de la main sur la nuque, qui devint après une accolade. Au siècle suivant, la cérémonie s'est compliquée et s'est chargée d'une signification religieuse. Précédé d'un jeûne, d'un bain symbolique et d'une veillée d'armes dans l'église, l'adoubement devint alors une sorte de sacrement administré par l'évêque qui ceignait l'épée (qu'il avait bénie) au nouveau chevalier et lui adressait un sermon sur son devoir.

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