adaptation (classe d’)
adaptation (classe d’), classe recevant temporairement des écoliers en difficulté et dans laquelle tout est mis en œuvre pour leur permettre de réintégrer, à brève échéance, l’enseignement normal. Dès l’école maternelle, on peut observer chez certains enfants des signes d’inadaptation qui font craindre leur échec au niveau de l’enseignement élémentaire. Ce sont de légers retards, troubles ou déficits, d’ordre sensoriel, moteur, intellectuel, affectif ou social, apparemment sans gravité et pour lesquels une prise en charge précoce peut être salutaire. Il a donc été créé, au sein de l'enseignement ordinaire (circulaire ministérielle du 9 février 1970), des « sections d'adaptation », dans les écoles maternelles, et des "classes d’adaptation"; à l'école élémentaire et au niveau du second degré. Ces sections et ces classes n’ont qu’un faible effectif (8 pour les déficients auditifs, 12 pour les déficients visuels, 15 pour les enfants rencontrant des difficultés relationnelles). Elles sont confiées à des maîtres titulaires du CA.E.I. (certificat d’aptitude à l’éducation des enfants inadaptés) ou, dans le secondaire, à des professeurs ayant suivi des stages dans un centre national de pédagogie spéciale, qui œuvrent avec d’autres spécialistes : psychologues, orthophonistes, médecins, rééducateurs dépendant soit d’un G.A.P.P. (groupe d’aide psychopédagogique), soit d’un C.M.P.P. (centre médico-psychopédagogique) ou d’une autre institution extérieure à l’école. Dans le second degré, les classes d’adaptation fonctionnent de la 6e à la 3e, dans les locaux mêmes d’un collège d’enseignement secondaire (C.E.S;) normal. Les programmes et les horaires sont ceux des autres classes du collège, mais l’accent est mis tout particulièrement sur les disciplines de base (mathématiques et français), sur les activités physiques, ainsi que sur l’activité créatrice. En 1984, selon une note d’information du ministère de l’Éducation nationale, il y avait en France 18 243 élèves dans les classes d’adaptation. L’admission des élèves en classe d’adaptation est proposée par une commission médicopédagogique. La durée ne devant pas excéder un an, à la fin de l'année scolaire, les progrès accomplis par chaque écolier sont évalués. C’est seulement quand ce bilan en établit la nécessité qu’une nouvelle année en classe d’adaptation est préconisée. Depuis 1981, les classes d’adaptation ne sont plus considérées par l’Éducation nationale comme relevant de l’enseignement spécial.
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