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ADAPTABILITE / ADAPTATION

ADAPTABILITE. La psychologie adlérienne voit dans l’adaptation au milieu une des grandes fonctions du psychisme. L’être humain appelé à vivre dans son milieu social doit donc savoir s’adapter à ce milieu. Mais l’adaptation à n’importe quel milieu n’est pas souhaitable. Si l’être humain doit apprendre à établir des relations avec autrui pour ne pas vivre dans une solitude stérile, il lui faut savoir distinguer le milieu social pour lequel une adaptation est désirable et celui qui ne le mérite pas. Les événements des années 1939-1945 ont montré que si la faculté de s’adapter, l’adaptabilité, est une fonction du psychisme, l’adaptation sociale n’est pas à souhaiter dans tous les cas.

ADAPTATION. Interaction entre l’individu et le milieu où il vit. L’adaptation marque, d’une part, la modification harmonieuse du comportement vis-à-vis des conditions du milieu, d’autre part, l’évolution du milieu dans lequel et sur lequel l’individu agit. L’adaptation n’est pas une simple réponse passive au milieu, mais aussi un processus actif de création ; il y a une "transformation des deux termes en présence". Chez l’enfant l’adaptation sociale est une nécessité pour le développement : elle domine le premier stade de sa vie ; elle est ensuite la tâche pédagogique essentielle de l’éducation. Deux tendances s’expriment à ce propos.

• Pour le psychologue il convient de rechercher comment l’individu peut s’adapter à la société ; l’adaptation sociale a finalement un pouvoir d’ordre moral par "l’individuation progressive poursuivie à travers une suite d’adaptations différentes".

• Pour le sociologue il convient de rechercher la place que la société tient dans la formation de l’enfant, l’évolution de celui-ci consistant plus à se laisser modeler par le milieu qu’à y adapter sa personnalité propre.

Le pychothérapeute attache une grande importance aux conditions d’adaptation sociale de l’enfant : dans ses rapports avec les autres l’individu devenu adolescent et adulte continue à reproduire inconsciemment les réactions qu’il a acquises dans son enfance, spécialement au sein de sa famille.

ADAPTATION (n. f.) 1. — Acte d’ajuster une chose à une autre, de la modifier afin qu’elle réponde à des conditions ou à une destination nouvelles. 2. — (Bio.) Ensemble des modifications par lesquelles un organisme vivant se conforme aux contraintes du milieu.

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