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ACHILLE, ACIS, ACONTIOS, ACRISIOS, Acropole

acropole (« ville haute »). Aux époques préhistoriques, les établissements humains étaient souvent situés sur des hauteurs faciles à défendre. Pendant la période mycénienne, les souverains locaux fortifièrent ces hauteurs à l’aide de puissants remparts et y élevèrent leurs palais. À l’époque historique, les villes se développèrent sur les flancs de ces collines et à leurs pieds, et les acropoles devinrent les demeures des dieux, où on leur éleva des temples. Cependant, les acropoles servirent parfois de refuge lors de la prise de la ville basse par des ennemis, à moins que les tyrans ne s’y fortifiassent contre leurs propres sujets, comme on le vit, par exemple, à Athènes sous Pisistrate. La plupart des cités de la Grèce classique étaient pourvues d’une acropole, celles d’Athènes et d’Argos étant les plus célèbres, avec l’Acrocorinthe et la Cadmée de Thèbes. L’acropole d'Athènes peut être considérée comme l’un des meilleurs modèles d’une acropole grecque. Les fouilles archéologiques ont permis de retrouver quelques éléments de l’acropole mycénienne. Elle était alors enfermée dans une épaisse muraille (entre 4,50 et 6 m d’épaisseur) constituée par deux parements faits de gros blocs de type cyclopéen renferment des pierres de petite taille liées par un mortier de terre (emplekton). L’entrée principale était aménagée à l’ouest, du côté des propylées de l’époque classique, tandis qu’une entrée secondaire à laquelle on accédait par une quinzaine de degrés taillés dans le roc, était aménagée du côté nord-est. Elle se trouvait à proximité du palais royal dont on a re  

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