Databac

absence

absence, distraction si forte qu'on n'est plus adapté, momentanément, aux circonstances. L'ennui et la fatigue peuvent entraîner un relâchement de la vigilance tel que l’adaptation au monde en est perturbée. Dans le domaine pathologique, on nomme « absence (ou absence épileptique) le fléchissement ou la suspension de la conscience, qui survient soudainement et ne dure que quelques instants (de 2 à 15 secondes). Le sujet arrête l’activité en cours, devient pâle et comme hébété. Il présente de légers mouvements des paupières et des globes, oculaires. L’absence épileptique simple n’entraîne pas de perte de tonus et ne laisse aucun souvenir ; sa brièveté permet au sujet de reprendre son discours ou son activité au point où ils avaient été interrompus.

Absence : Interruption complète ou partielle, de courte durée, de fonctions psychiques supérieures accompagnant une décharge épileptique généralisée (voir petit mal). Elle se manifeste par une suspension durant quelques secondes de la mimique et du mouvement, une obnubilation de la conscience, associées parfois à des tics, des gestes involontaires, etc.

ABSENCE (n. f.) 1. — Un être est absent lorsqu’on ne le trouve pas à la place attendue ; toute absence est pensée à partir d’une présence. 2. — Distraction momentanée.

Liens utiles